Le début du mois de juin a permis aux marchés financiers de poursuivre leur récupération entamée en avril. Cet optimisme a même permis à la Réserve Fédérale américaine sur la deuxième partie du mois de ne pas augmenter la taille de son bilan. Une première sur le trimestre ! Malheureusement le ralentissement de ces injections a eu pour conséquence de pénaliser les marchés qui finissent le mois en ordre dispersé. Les États-Unis, sous la double pression des manifestations communautaires et des nouveaux cas de Covid-19, se trouvent les plus pénalisés. Le Brésil est le meilleur marché sur juin, mais le moins bon sur l’année.
Le CHF reprend son rôle de valeur refuge. Toutes les devises cèdent du terrain contre la monnaie helvétique, en particulier l’USD. Les obligations sont légèrement positives sur le mois alors que l’immobilier suisse est en baisse de plus de 3%.
Le pétrole se stabilise en approchant des 40$ le baril. L’or est quant à lui aux portes des 1'800 USD l’once.
Nos indicateurs de risque se détendent légèrement mais
restent relativement élevés.