Les élections européennes ont mis le feu aux poudres. La décision d’Emmanuel Macron de dissoudre l’Assemblée Nationale française crée une très grande incertitude sur la répartition à venir des députés. Les taux français sont donc sous pression, tout comme l’EUR. Le CHF s’apprécie sur le mois. Un CHF fort qui affaiblit la capacité d’exportation des industries helvétiques et qui aura poussé la BNS à baisser ses taux pour la deuxième fois cette année.
Les actions résistent finalement relativement bien à ces nouvelles en affichant des performances correctes. Les États-Unis représentent le meilleur marché dans cette configuration.
Les obligations suisses progressent très largement mais offrent désormais des rendements à échéance sur les taux longs assez faibles.
L’or se stabilise alors que le pétrole baisse, matérialisant les craintes naissantes des prochaines élections.
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